PORT-LOUIS / MAURICE
En péril. Lors de cette 13e session, sept éléments sont venus s’ajouter aux 52 déjà présents dans la Liste de sauvegarde urgente, entre marionnettes égyptiennes, théâtre d’ombre syrien, rites de passage Masaï ou encore Suri Jagek (observation du Soleil), une pratique météorologique du Pakistan.
Depuis 2010, cette liste comprend, selon la Convention de 2003, des éléments du patrimoine immatériel dont la « viabilité est en péril, en dépit des efforts déployés par la communauté, le groupe ou, le cas échéant, les individus et l’(es) État(s) partie(s) concerné(s) » et présente « une nécessité extrêmement urgente de sauvegarde »,étant « l’objet de menaces sérieuses auxquelles il ne pourrait pas survivre sans sauvegarde immédiate ». Au total, six critères doivent être réunis pour que les États parties intègrent des éléments à cette liste spécifique, une inscription subordonnée à l’obligation d’élaborer un plan de sauvegarde après approbation des communautés concernées. En 2009, la France a fait inscrire sur cette liste le « cantu in paghjella », un chant polyphonique corse : après deux rapports périodiques en 2013 et 2017, une campagne d’enregistrements et de communication, le cantu reste sur la liste de sauvegarde Urgente.
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La liste de sauvegarde urgente
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°513 du 14 décembre 2018, avec le titre suivant : La Liste de sauvegarde urgente