Dans une lettre datée du 29 octobre, adressée à Bertrand Delanoë, des membres de la Commission du vieux Paris ont exprimé leur “grande inquiétude” concernant l’avenir de cet organisme créé en 1898, qui conseille le maire de la capitale, notamment sur les permis de démolir. Les 22 signataires (sur 36 membres nommés à vie, auxquels s’ajoutent 14 élus) pointent du doigt “l’intervention directe de l’une de vos adjointes [ndlr : est ainsi visée Sandrine Mazetier, adjointe PS au Patrimoine] et de son cabinet dans la préparation et le déroulement” des séances. Ils demandent que “les réformes envisagées ne soient pas fatales” à la Commission. Une réforme des statuts de la Commission est en effet à l’étude. Celle-ci remet en cause les nominations à vie, gage d’indépendance de la Commission pour les uns, incompatible avec le Code des collectivités territoriales pour les autres. Cette lettre est révélatrice du malaise qui règne au sein de la Commission depuis la disparition en janvier de l’historien et archéologue Michel Fleury, son secrétaire général. Son remplacement par François Loyer, ancien directeur de l’École de Chaillot, avait déjà fait des vagues. Pour sa part, Bertrand Delanoë a rappelé son attachement à la Commission du vieux Paris, tout en faisant état de “nécessaires réformes”.
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Faire du neuf avec le vieux Paris
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°159 du 22 novembre 2002, avec le titre suivant : Faire du neuf avec le vieux Paris