Au mois d’avril, la Surintendance de Pise autorisait la destruction à la dynamite d’un pont à trois arcades enjambant le fleuve Cecina, non loin de Volterra, dans la province de Pise.
Un autochtone féru d’histoire découvrait quelques semaines plus tard que l’ouvrage était dû à l’architecte et ingénieur italien Pier Luigi Nervi (1891-1979). Long d’une centaine de mètres, ce pont faisait partie de l’une des premières réalisations italiennes en béton armé. La Surintendance pisane affirme n’avoir « découvert » la paternité de la construction qu’après sa destruction. Pier Luigi Nervi avait construit, entre autres, le stade de Florence (1930), le stade Flaminio à Rome (1959) et le palais du Travail de Turin (1967).
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Destruction « fortuite » d’un pont de Pier Luigi Nervi
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°132 du 14 septembre 2001, avec le titre suivant : Destruction « fortuite » d’un pont de Pier Luigi Nervi