Poursuivant la politique de rénovation du Musée du Cinquantenaire, le conservateur en chef Francis Van Noten a inauguré une vingtaine de nouvelles salles, qui viennent s’ajouter aux trente ouvertes au public en janvier dernier.
BRUXELLES - Le mérite essentiel de cet agrandissement tient avant tout dans l’accessibilité maintenant quasi générale des collections : quatre salles pour la Chine, cinq pour le Sud-Est asiatique, deux supplémentaires pour l’Amérique, la réouverture de la copie de la chapelle de Nassau, fermée au public depuis plus de vingt ans, et où sont présentés laitons et dinanderies, l’aménagement du cloître, l’ouverture de salles didactiques dans la section Antiquité, la mise en place des traîneaux et carrosses du XVIIIe siècle dans la rotonde, de la céramique de Tournai léguée par la famille Solvay dans un "salon de musique" du XVIIIe siècle, de la faïence de Delft et des instruments de précision dans des salles appropriées constituent l’essentiel des transformations.
Ces développements considérables sont un événement majeur. On regrettera sans doute que la recherche forcenée d’un public toujours plus large ait conduit les Musées royaux à imaginer une campagne d’affichage à Bruxelles qui ne brille pas par l’intelligence. Au graphisme douteux répondent des slogans affligeants : "Tant qu’ils étaient à restaurer, ils auraient pu me refaire le nez", déclare une tête antique mutilée. En période de déficit, on aurait sans doute pu faire l’économie de pareil étalage de mauvais goût.
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De nouvelles salles pour le Cinquantenaire
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°9 du 1 décembre 1994, avec le titre suivant : De nouvelles salles pour le Cinquantenaire