Les plus belles découvertes archéologiques récentes.
On ne connaissait de l’Uzès antique que le nom, « Ucetia », gravé sur une stèle. Un de ses quartiers, daté du Ier siècle avant notre ère au VIIe siècle après notre ère, sort actuellement de terre. À l’occasion d’un chantier de construction d’un internat et d’un réfectoire, une équipe de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) a exhumé les vestiges de plusieurs bâtiments, au sein desquels ont été trouvées deux mosaïques importantes, l’une de 60 m2, l’autre de 4 m2. Une découverte exceptionnelle : par leur qualité et leurs dimensions, elles révèlent un luxe insoupçonné pour cette cité secondaire du territoire de Nîmes, qui pourrait ainsi avoir eu plus d’importance que ce qu’on pensait jusqu’à aujourd’hui.
Grâce à un radar monté sur un quad, les vestiges d’un temple romain datant de la République romaine, le Ve et le Ier siècle avant notre ère, ont été exhumés dans l’ancienne cité de Falerii Novi, à 50 km au nord de Rome. Le temple mesure 120 m de long sur 60 m de large.
Les vestiges de deux statues pharaoniques ont été retrouvés en mars 2017 à Matareya, ville de la banlieue du Caire, sur le site antique d’Heliopolis, par des archéologues allemands et égyptiens. L’une d’entre elles, haute de huit mètres, sculptée dans du quartz, avait dans un premier temps été attribuée à Ramsès II, connu comme l’un des plus puissants pharaons, il y a 3 000 ans. Une inscription hiéroglyphique signifiant « bras fort », l’un des noms de la 26e dynastie des pharaons, a depuis amené les scientifiques à y voir plutôt une représentation de Psammétique I qui a régné de 664 à 610 avant J.-C. Parmi les restes de l’autre statue figure un buste de 80 cm du roi Seti II sculpté sur une roche calcaire avec un visage aux traits fins.
Certains pensaient que le trésor de Zhang Xianzhong, meneur de révoltes paysannes au XVIIe siècle, n’était qu’une légende : une équipe d’archéologues chinois a pourtant découvert son butin au mois de février, dans la province du Sichuan au centre du pays, au fond de la rivière Min. Plus de 10 000 pièces d’or et d’argent, ainsi que des armes, perdues par le chef rebelle lors d’une embuscade, ont ainsi été retrouvées.
Un site historique daté de Mithridate 1er (195-135 avant J.-C.) vient d’être mis au jour à 400 km de Téhéran. Une équipe d’archéologues de l’Organisation iranienne du patrimoine culturel a identifié une galerie de 25 pièces servant d’habitations, sous la ville actuelle de Sâmen. Une soixantaine de squelettes ont également été retrouvés.
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Archéo
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°703 du 1 juillet 2017, avec le titre suivant : Archéo