PARIS
La décision est peu commune. Après avoir épaulé Martine Franck dans la création de la Fondation Henri Cartier-Bresson et avoir dirigé celle-ci pendant quinze ans, Agnès Sire décidait en novembre 2017 de confier la direction générale à François Hébel pour ne garder que la direction artistique de l’institution.
L’ancien directeur des Rencontres d’Arles s’occupait déjà comme consultant du chantier du nouveau lieu de la Fondation, au cœur du Marais. Il est vrai que depuis leurs années communes à Magnum, Agnès Sire est avec François Hébel en terrain de confiance. Le binôme qu’ils formaient déjà avait plus que redynamisé le bureau parisien de l’agence. Lui avait alors en charge sa gestion, elle la valorisation du travail des photographes via l’édition et l’organisation d’expositions, portée déjà par ce besoin d’être tirée intellectuellement vers le haut. Cet automne, on la retrouve ainsi, comme de coutume, sur les bancs de l’École nationale des beaux-arts de Paris à écouter le cours de Jean-François Chevrier et, surtout, comme commissaire de la première grande exposition sur Martine Franck (1938-2012) qui inaugure les nouveaux locaux de la Fondation HCB. Son approche donne l’étendue de l’œuvre et la mesure du parcours de la photographe délestée de ce qui fut si lourd à porter : être la femme d’Henri Cartier-Bresson. C’est la construction de la fondation qui a permis à Agnès Sire de mieux connaître Martine Franck et de tisser entre elles une amitié où l’élégance et la discrétion de l’une répondent à celles de l’autre.
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Agnès Sire - Fondation Hcb
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°716 du 1 octobre 2018, avec le titre suivant : Agnès Sire - Fondation Hcb