Nice - Qu’y a-t-il dans les réserves du musée ? C’est pour répondre à la curiosité de ses visiteurs qu’Adrien Bossard, dynamique directeur du Musée des arts asiatiques à Nice, a monté une exposition présentant aux côtés des chefs-d’œuvre de la collection les trésors méconnus, trop fragiles pour être exposés en continu ou trop difficiles à intégrer dans les salles.
À ceux-ci, il a adjoint les œuvres asiatiques d’autres musées du territoire, comme un oreiller chinois en forme d’enfant ou une jarre chinoise du Musée Matisse. « Après notre grande exposition Hokusai, j’ai voulu non seulement valoriser nos collections, mais aussi montrer par cette exposition en circuit court, réalisée dans une démarche écoresponsable, que l’art asiatique fait partie du patrimoine local », explique celui qui fut auparavant conservateur des collections chinoises au Musée Guimet. Depuis son arrivée à Nice, Adrien Bossard s’attache à enrichir les collections de ce musée inauguré en 1998, tout en renforçant le lien avec le public, qu’il aime rencontrer dans les salles. « À l’occasion de l’exposition Hokusai, les visiteurs demandaient des informations concernant la fabrication des estampes. Trois jours plus tard, nous avons installé un panneau explicatif ! », se souvient celui qui dirige aussi l’espace culturel Lympia, où il présente une exposition dédiée aux gardiens (d’immeubles, de but, de frontières ou d’enfants), par le photographe Rip Hopkins. À la fin de l’année, les visiteurs du Musée des arts asiatiques seront aussi invités à être les commissaires d’une exposition virtuelle, qui sera montée en ligne avec leurs contributions !
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Adrien Bossard - Nice
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°764 du 1 mai 2023, avec le titre suivant : Adrien Bossard - Nice