Avec sa grande spirale blanche, il est probablement l’un des musées les plus célèbres au monde pour son architecture.
Et malgré ses 50 ans, il étonne et séduit toujours les visiteurs. Achevé en 1959, et ouvert à peine six mois après le décès de son bâtisseur, le musée Guggenheim de New York a en effet choisi de célébrer cet anniversaire en rendant hommage à son créateur, l’architecte américain Frank Lloyd Wright (1867-1959).
Maquettes, films et dessins originaux – plus de deux cents, dont de nombreux inédits – ont ainsi été réunis dans la rampe du musée pour évoquer le talent protéiforme du plus talentueux des architectes américains de la première moitié du xxe siècle. Maisons individuelles, dont l’incontournable maison sur la cascade, mais aussi bâtiments publics, sièges sociaux d’entreprises, églises, projets d’urbanisme : nombreux sont ainsi les programmes à avoir été revisités par Wright. Avec à chaque fois la même préoccupation : celle de privilégier la spatialité intérieure, génératrice de la forme extérieure de l’architecture. Intégration au paysage, géométrie rigoureuse, choix de matériaux vernaculaires, refus de la standardisation propre à une certaine architecture moderniste... Autant de qualités qui continuent à démontrer toute la pertinence de l’architecture de Wright, dont le Guggenheim est toujours l’une des plus belles icônes.
« Frank Lloyd Wright: from within outward », Musée Guggenheim, New York (États-Unis), www.guggenheim.org, jusqu’au 23 août 2009.
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Frank Lloyd Wright, la spirale du succès
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°614 du 1 juin 2009, avec le titre suivant : Frank Lloyd Wright, la spirale du succès