Plus de quarante ans après les premiers pas de l’homme sur la Lune, une œuvre d’art va-t-elle à son tour se poser sur l’astre de la nuit ?
Baptisé The Moonhouse (« la maison lunaire »), et lancé en 2003 par l’artiste suédois Mikael Genberg ce projet assez fou a mobilisé un certain nombre d’ingénieurs. Il consiste à vouloir faire alunir entre deux cratères une maison typiquement scandinave de 3 m sur 2, et ce lors d’une mission aérospatiale de la compagnie américaine Astrobotic, en octobre 2015.
La maison, rouge avec des contrechamps blancs, a été conçue pour un encombrement minimal et pour se déployer d’elle-même une fois posée. Arrêté dans son élan par la crise, The Moonhouse, faute de subventions, s’est tourné depuis quelques mois vers le crowdfunding – système de financement participatif – afin de tenter de s’arracher à la pesanteur. Pour un dollar donné via le site themoonhouse.com, ce sont 25 m qui sont franchis entre la terre et la lune. Sachant que la distance à parcourir est de 384 000 kilomètres, Genberg demande-t-il la lune ?
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Fly me to the moon
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°671 du 1 septembre 2014, avec le titre suivant : Fly me to the moon