Tout commence par une rébellion : ne plus jamais écouter sa mère. La suite est une série de rencontres avec l’art (de Dürer notamment, le « deuxième [homme] de sa vie ») et les artistes : Sonia Delaunay, Vasarely, Morellet ou Hantaï, sans oublier François Molnár, son mari.
Dans cet entretien mené avec délicatesse par Vincent Baby, l’artiste Vera Molnár revient sur sa vie et son parcours. Le texte fourmille d’anecdotes (un chauffe-eau Chaffoteaux et Maury ramené sur son épaule), de clés de lecture d’une œuvre « conceptuelle non alignée » – « 1 % de désordre, je crois que cette idée me va bien et me représente » –, comme de textes de l’artiste devenus aujourd’hui introuvables. On peut regretter que certains thèmes ne soient pas abordés (la difficulté d’être femme et artiste après-guerre, par exemple), mais l’on se réjouit de tant d’humanité heureuse : « Le plus beau gris du monde, ce sont les yeux de Balthasar Castiglione peint par le petit camarade Rembrandt «[et avant lui Raphaël, ndlr], c’était la couleur des yeux de mon mari », confesse Vera Molnár, 99 ans aujourd’hui.
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Vera Molnár
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°762 du 1 mars 2023, avec le titre suivant : Vera Molnár