PARIS
Des tableaux disparaissent mystérieusement d’appartements parisiens cossus, comme emportés dans un courant d’air à travers une fenêtre brisée.
Pendant des années, ces vols n’intéressent guère les fonctionnaires de police. Un jour, cependant, le commissaire Beffrois – Charles Berling – se pique d’intérêt pour ces délits et recoupe les affaires. Il se lance alors à la poursuite d’un étrange voleur, insaisissable, sans casier judiciaire, aux noms changeants, sans véritable domicile. La caméra suit les personnages dans les rues de Paris, dans ses appartements, parfois labyrinthiques et ornés d’œuvres d’art, parfois bordéliques et décadents, parfois modestes et pleins de poésie. Mais elle nous entraîne surtout sur les toits de la ville. Nous voici pris à voler, à devenir vent et voleur à la fois, caracolant sur les toits, montant et descendant les rues comme des bourrasques. Le rythme est enlevé et joyeux, sans temps mort. Pour ce premier long-métrage, Lucas Bernard signe un film léger et subtil, plaisant, drôle comme une coupe de champagne. Il y interroge aussi avec humour la question du goût en matière d’art. Une jolie réussite.
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Un beau voyou
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°719 du 1 janvier 2019, avec le titre suivant : Un beau voyou