Chef du service éducation et formation du Louvre, Cyrille Gouyette y a fait entrer l’art urbain en 2018, lors d’une saison éducative intitulée « Dialoguer avec le street art ».
Cette initiative explique sans doute que l’historien de l’art ait eu envie de pousser plus loin et de consacrer, en toute indépendance du musée parisien, un ouvrage aux liens unissant l’art urbain à l’histoire de l’art. Tiré par les cheveux ? Bien au contraire : en puisant dans un très large répertoire qui va d’Ernest Pignon-Ernest à ARDPG, Sous le street art, le Louvre souligne combien les œuvres du panthéon classique inspirent largement les artistes créant dans la rue. Cette inspiration, suggère Cyrille Gouyette, tient à des raisons diverses : volonté de rendre hommage à des figures tutélaires, d’inscrire dans l’histoire de l’art des pratiques jugées mineures, d’actualiser ou d’infléchir un message politique, de mettre les chefs-d’œuvre à la portée de tous ou encore de questionner la circulation des images et leur remix à l’ère du numérique… Mais en cernant les divers usages de l’art classique dans le champ du street art, l’auteur déborde la simple typologie : il aborde aussi avec finesse le rôle du musée, et suggère que l’art urbain pourrait aider à le repenser.
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Sous le street art, le Louvre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°733 du 1 avril 2020, avec le titre suivant : Sous le street art, le Louvre