« Bonger comprend tout ce qui est beau », disait Odilon Redon de son collectionneur, mécène et ami néerlandais Andries Bonger, qui fut aussi le beau-frère de Théo Van Gogh, qui épousa sa sœur.
Odilon et Bonger se rencontrèrent à Paris en 1891. Trois ans plus tard, quand Bonger rentra aux Pays-Bas, ils nouèrent un échange épistolaire qui se poursuivit jusqu’à la mort de l’artiste, en 1916, parallèlement à la constitution de la collection d’art moderne de l’esthète, qui inclut également des œuvres de Van Gogh et Cézanne. Si cette correspondance était célèbre et abondamment évoquée dans les études consacrées à Redon, elle n’avait jamais été publiée. C’est donc avec ravissement qu’on découvre aujourd’hui les quelque trois cents lettres échangées entre les deux hommes, non seulement sur les œuvres de Redon, mais aussi sur la vie artistique, littéraire et musicale, dans une édition annotée et accompagnée d’essais, superbement illustrée par les tableaux qu’ils évoquent et par des photographies, rendant les textes particulièrement vibrants.
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« Sans adieu »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°755 du 1 juin 2022, avec le titre suivant : « Sans adieu »