Le récit commence en octobre 2018. Le narrateur, Jean, conservateur dans un musée parisien, travaille sous les ordres d’un chef « d’un autre âge ».
C’est peu dire : ce dernier semble tout droit sorti d’un organigramme d’avant-guerre. Justement, Jean découvre dans un coin des réserves de son musée un globe terrestre marqué « MNR », ce qui signifie qu’il a été volé sous l’Occupation. Dès lors, notre Rouletabille va tout faire pour découvrir ses légitimes propriétaires. Le lecteur assiste à sa quête, à ses amours dont on ne voit pas bien ce qu’elles viennent faire là et au destin des Finkiel, une famille juive immigrée de Pologne dans la patrie des droits de l’homme, au début des années 1930. Olivier Cogne, ancien directeur du Musée de la résistance et de la déportation de l’Isère, met en scène toute la documentation qu’il a pu accumuler sur ce vaste sujet dans un texte parsemé de fautes d’orthographe et de syntaxe. Le résultat est convenu et démontre parfaitement que les bonnes intentions ne suffisent pas à faire un bon roman.
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Rouletabille et le globe terrestre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°777 du 1 juillet 2024, avec le titre suivant : Rouletabille et le globe terrestre