On dit souvent que la falsification d’œuvres est aussi vieille que l’invention de l’art. Est-ce aussi le cas du vol de tableaux ? Non, il faut attendre la fin du XIXe siècle pour que cette pratique se développe en Europe parallèlement à l’augmentation de la valeur marchande de la peinture.
C’est ce que nous apprend l’introduction de ce livre qui retrace dix histoires de casses, de braquages ou de soustractions plus discrètes. Hormis le cas bien connu du rapt de La Joconde, les chapitres s’intéressent à des affaires rarement racontées et plus rocambolesques les unes que les autres. Les épisodes denses et rythmés sont rédigés de manière très vivante et documentée. L’auteur, spécialiste du cinéma et des affaires criminelles, s’est visiblement amusé à raconter ces histoires de bandits. Cerise sur le gâteau, il ne cède pas au travers facile, mais hélas récurrent dans ce type d’exercice, de la fascination pour ces prétendus gentlemen cambrioleurs souvent considérés avec bienveillance.
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Cambriolages au musée
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°777 du 1 juillet 2024, avec le titre suivant : Cambriolages au musée