Essai biographique. Peu connue aujourd’hui, même si on peut visiter son atelier parisien, la sculptrice Chana Orloff (1888-1968) a connu la gloire dès 1923.
Pourtant, ce n’est pas l’analyse de son œuvre que Rebecca Benhamou livre ici, mais le portrait intime d’une femme qui a forgé son destin avec obstination. Née dans l’Ukraine des pogroms et élevée à Jaffa, elle décide en 1910 de se rendre seule à Paris. La sculpture en fait un personnage du milieu artistique de Montparnasse. Ses amis s’appellent Jeanne Hébuterne, Modigliani et Soutine. Veuve jeune, tourmentée mais « femme comme un roc », d’après Rebecca Benhamou, elle réussit à fuir en 1942 vers la Suisse avec son fils. Elle se relèvera de cette épreuve en créant et exposant à Genève puis, après la guerre, partout dans le monde et notamment en Israël. Au-delà de son talent, c’est la résilience de cette artiste qui émeut.
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Portrait de Chana Orloff en survivante
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°528 du 6 septembre 2019, avec le titre suivant : Portrait de Chana Orloff en survivante