Rare femme à œuvrer dans le champ de l’art urbain, Madame a acquis une certaine notoriété au gré d’œuvres délicatement surannées, à mi-chemin du collage dadaïste, de l’aphorisme poétique et de l’image d’Épinal.
En mai dernier, elle signait aux éditions h’artpon une monographie aux allures de livre-objet. Avec sa couverture ornée d’une triple jaquette, sa maquette très libre et sa structure ludique en trois parties (« pierre » pour la rue, « feuille » pour la « transition » vers l’institution et « ciseau » pour l’atelier), Madame se livre accorde en effet la forme au fond, et rend compte dans sa composition même d’une démarche faite d’images superposées, d’associations et de jeux visuels et textuels. Un glossaire (de bateau à serpent) et une série d’entretiens avec la chercheuse Karen Brunel-Lafargue complètent l’ensemble, et offrent quelques clés de lecture aux 350 photographies regroupées dans l’ouvrage.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Madame se livre
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°733 du 1 avril 2020, avec le titre suivant : Madame se livre
