À ceux qui jugent l’art géométrique « froid », la production de Gérard Chamayou, alias Félix, paraîtra sans doute « glaciale ». Pour cet ingénieur centralien né en 1929, seule la prouesse technique compte visiblement. Sont absents de sa production les concepts de beauté, de hasard, d’humour, de désintérêt du dessein, voire de nécessité intérieure, que l’on attend d’ordinaire d’un artiste. La Géode (la Villette) doit par exemple son statut d’« œuvre d’art » aux images hyperréalistes, impressionnistes ou abstraites qui s’y reflètent. Pas très convaincant ! L’auteur de l’introduction – Félix ? – semble lui-même gêné et préfère les formules d’inventeur-artiste, de mathématicien-artiste, etc. Ça fait froid dans le dos.
Félix ou l’esthétique des mathématiques, Éditions Alternatives, 192 p., 45”‰€.
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L’œuvre polaire de l’ingénu-artiste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°591 du 1 mai 2007, avec le titre suivant : L’œuvre polaire de l’ingénu-artiste