Ses tableaux, d’une grande puissance onirique, sont peuplés de créatures étranges surgies des contes irlandais que lui racontait sa mère et de ses rêves d’enfant à l’imagination foisonnante.
Ils sont le véritable pays de Leonora Carrington (1917-2011). S’ils sont connus et reconnus au Mexique, où cette artiste d’origine anglaise vécut plus d’un demi-siècle, ils ont longtemps été oubliés en Europe, où on commence tout juste à les découvrir. Le très beau documentaire de Teresa Griffiths, disponible sur arte.tv, raconte à travers des documents d’archives, des extraits des textes écrits par l’artiste et les précieux témoignages de ses fils et de ses amis, l’univers et le destin de celle qui fut la maîtresse passionnée de Max Ernst, qui l’introduisit dans le groupe surréaliste. La guerre fit voler leur bonheur en éclat. Brisée par l’arrestation de Max Ernst en 1939, internée dans un asile psychiatrique, avant de fuir au Mexique, Leonora Carrington, malgré sa nostalgie, ne retournera jamais en Europe. Mais ce pays où les esprits sont omniprésents sera pour elle celui d’une intense fécondité artistique…
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Les créatures étranges de Leonora Carrington
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°776 du 1 juin 2024, avec le titre suivant : Les créatures étranges de Leonora Carrington