Le Prix du livre d’art 2022 met la porcelaine à l’honneur 

Le Prix du livre d’art est décerné cette année à l’ouvrage de Claire Déléry et Huei-Chung Tsao, Porcelaines chinoises du palais de Santos, paru aux éditions du Musée Guimet et Lienart. 

Porté depuis trois ans par la ville d’Ajaccio, ce prix récompense chaque année, à l’occasion des rencontres littéraires « Racines de ciel », un ouvrage dans le domaine de l’histoire de l’art, qui « s’adresse à un large public et offre à ses lecteurs une approche originale sur un thème, une œuvre ou un champ, dont il renouvelle l’intérêt ». 

L’ouvrage de la conservatrice du patrimoine Claire Déléry et du chercheur Huie-Chung Tsao lève le voile sur une collection peu connue du grand public : celle que forment les quelques trois cents pièces de porcelaine chinoise du palais de Santos à Lisbonne, où siège l’Ambassade de France. Datées entre les XVIe et XVIIe siècles, ces porcelaines retracent une partie de l’histoire de la production de céramiques en Chine et de leur circulation en Europe. 

Pour décerner le Prix du livre d’art, la ville d’Ajaccio réunit depuis trois ans des professionnels de la culture : la directrice des éditions des Beaux-Arts de Paris Pascale Le Thorel, le directeur du Musée des beaux-arts d’Ajaccio Philippe Costamagna, le directeur littéraire de l’Institut de la Mémoire de l’édition contemporaine Albert Dichy, le directeur du département des peintures du Musée du Louvre Sébastien Allard, le directeur général de l’INHA Éric de Chassey, la présidente-directrice du Musée du Louvre Laurence des Cars, la présidente du château national de Fontainebleau Marie-Christine Labourdette, le commissaire d’exposition Jean de Loisy, la présidente du Musée Guimet Sophie Makariou, l’historien de l’art et professeur Philippe Morel et enfin l’archéologue et conservatrice générale du patrimoine Marielle Pic.

Ils ont également remis, cette année, le Prix du Catalogue d’exposition à Myriame Morel-Deledalle et Sylvain Amic pour Salammbô (éditions du Mucem et Gallimard), le Prix Spécial du Jury à Leili Anvar pour sa traduction de Leyli et Majnûn de Jâmi (éditions Selliers), et le Prix du rayonnement du beau livre à Pierre Assouline pour Le dernier des Camondo (éditions Gallimard).