Plus qu’une biographie, ce livre est un véritable roman. Il faut dire que son protagoniste a tout d’un personnage de fiction ; le destin hors normes du comte Moïse de Camondo étant sans doute l’un des plus fascinants des grands donateurs des collections nationales.
Aristocrate italien, dernier représentant d’une dynastie de banquiers séfarades originaires de l’Empire ottoman, il était l’un des meilleurs collectionneurs d’art français du XVIIIe siècle. Cette passion a été une planche de salut, sa raison d’être après la disparition tragique de son fils Nissim lors de la Grande Guerre. Ce père inconsolable cherchera du réconfort dans la constitution d’un musée-sanctuaire qui porte le nom de ce fils. Plus de vingt ans après sa parution, Pierre Assouline retravaille son récit biographique en l’agrémentant copieusement de photographies d’ambiance et de vues de détail de ce formidable musée de la plaine Monceau. Une invitation à se plonger dans cette saga familiale autant qu’à pousser la porte de cette maison.
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Le dernier des Camondo
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°749 du 1 décembre 2021, avec le titre suivant : Le dernier des Camondo