Essais. Période trouble s’il en est, l’immédiat après-guerre en France est traversé de courants contradictoires entre l’allégresse de la Libération, la honte de la collaboration plus ou moins active et les désastres du conflit.
L’art n’échappe pas à ces tumultes. Alors qu’aujourd’hui on retient surtout l’éclosion d’une peinture désenchantée, à l’image de Soulages, Atlan ou Dubuffet, ou des sculptures de Giacometti, les partis politiques, parti communiste en tête, et l’opinion ne veulent à l’époque entendre parler que de reconstruction et d’une peinture réaliste ou positive.
C’est le propos principal de cet ouvrage constitué de trois textes publiés il y a quelques années et heureusement réunis dans cette réédition. Le premier texte, sur l’année 1946, a été rédigé à l’occasion de l’exposition éponyme au musée d’Antibes en 1996 ; celui sur l’année 1947, pour un colloque à Sciences-Po. Le troisième, sur l’expressionnisme allemand en France après la guerre, est une commande du Centre allemand d’histoire de l’art.
Forte de sa double expertise, histoire et histoire de l’art, Laurence Bertrand Dorléac restitue avec rigueur scientifique l’esprit d’une époque et sa traduction dans les arts. Un ouvrage très éclairant sur une période habituellement peu considérée.
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Laurence Bertrand Dorléac Après la guerre,
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°624 du 1 mai 2010, avec le titre suivant : Laurence Bertrand Dorléac <i>Après la guerre,</i>