Ce n’est pas un hasard si Agatha Christie épousa un archéologue et le suivit sur ses chantiers de fouilles au Moyen-Orient.
Sans doute ces deux-là partageaient-ils un même sens de l’observation et du détail, un même goût pour l’enquête – des qualités requises à la fois pour le métier de détective, d’archéologue et d’écrivain de romans policiers. David Djaoui semble exceller dans ces trois domaines. Son Enquêtes archéologiques, l’affaire Valerius Proculus vient de recevoir le Grand Prix du livre d’archéologie 2021, décerné par le jury des Rencontres d’archéologie de la Narbonnaise. Cet archéologue plongeur y raconte son travail d’investigation sur quelques-uns des milliers d’artefacts retrouvés dans le chaland gallo-romain découvert au fond du Rhône en 2004. Relevant les pièces à conviction de cette « scène du crime », il déchiffre d’énigmatiques inscriptions, identifie de curieuses pièces et part à la recherche d’indices sur la vie d’un mystérieux Valerius Proculus… Écrit dans un style alerte, accompagné d’illustrations qui donnent vie à ces enquêtes, l’ouvrage se lit comme un roman policier.
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L’affaire Valerius Proculus
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°750 du 1 janvier 2022, avec le titre suivant : L’affaire Valerius Proculus