Les Fables de La Fontaine en témoignent : les animaux ont une conscience et « dialoguent entre eux dans les mémoires inquiètes des enfants le dimanche soir, veille d’école ».
Les tableaux aussi, qui entendent les sottises des visiteurs et en discutent une fois ces derniers partis. Il ne faut donc pas s’étonner qu’une peinture de Gérard Garouste, Diane et Actéon, exposée au Musée de la chasse et de la nature à Paris, s’adresse à nous pour nous inviter dans l’atelier d’un des plus grands peintres contemporains, pour nous raconter sa naissance et le processus créatif d’un « fou » de peinture. Publié aux éditions Ateliers Henry Dougier, ce livre est le premier ouvrage de la collection « Le roman d’un chef-d’œuvre », qui mêle récit romanesque et enquête pour raconter l’histoire d’un tableau, à se risquer à aborder l’œuvre d’un artiste vivant ! On s’amuse ainsi d’y croiser nos contemporains, le galeriste Daniel Templon ou l’ancien ministre Jean-Jacques Aillagon, alors même que les maîtres anciens, Van Eyck ou Nicolas Poussin, peuplent le monde intérieur de l’artiste « intranquille ».
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La vengeance divine selon Garouste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°756 du 1 juillet 2022, avec le titre suivant : La vengeance divine selon Garouste