« Simon Bret exerçait un métier étrange […]. Il donnait des prix à ce qui, par définition, ne pouvait en avoir : la beauté. » Le ton est donné.
Pour son septième roman, Marie Lebey nous invite avec humour et légèreté à suivre ses personnages et à nous immiscer dans le monde de l’art et de son marché, pour nous titiller, l’air de rien, sur la valeur des rêves. L’histoire est celle de Moustipic, un stabile d’Alexandre Calder, que le fantasque Simon Bret découvre par hasard dans un club de vacances où il est utilisé comme porte-serviettes et étendoir pour maillots de bain. Le commissaire-priseur dépêche alors une jolie jeune femme, Lucie de Clichy, pour élucider la raison de la présence de ce chef-d’œuvre, qu’il estime à 5 millions d’euros, dans ce lieu incongru. On suit Lucie avec délectation sur les traces de Calder – Sandy pour les intimes. Les époques s’entremêlent dans un récit rythmé, tandis que des personnages loufoques et colorés surgissent au fil des pages, pour valser autour de l’étonnant Moustipic…
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La valeur des rêves
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°763 du 1 avril 2023, avec le titre suivant : La valeur des rêves