Essai. Jean Frémon aime raconter des histoires, des histoires de peintres, des histoires de peintures.
On les savoure d’autant plus qu’il le fait avec finesse et style. Dans son dernier opus, le directeur de la Galerie Lelong & Co., dont la bibliographie est aussi longue que les artistes de sa galerie, raconte une cinquantaine d’histoires de portraits plus ou moins connus. Depuis les portraits du Fayoum ou celui, mythique, de Campaspe – la maîtresse d’Alexandre par Apelle – jusqu’aux portraits des chiens de David Hockney avec qui le galeriste entretient une longue relation amicale. Ce proustien érudit, qui préfère nettement Manet et Picasso à Duchamp (« qui s’est sans doute aperçu que sa main n’était pas à la hauteur de ses ambitions »), pratique avec subtilité l’ekphrasis, l’art de décrire un tableau, dans des textes qui sont autant de prétextes à des considérations sur l’art.
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À la gloire des portraitistes
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°567 du 14 mai 2021, avec le titre suivant : À la gloire des portraitistes