Il se dégage de La Chambre et l’intime comme un parfum de L’Arche russe, ce film d’Alexandre Sokourov, où l’on se retrouve à visiter l’Ermitage en y croisant ceux qui ont fait l’Histoire russe.
Si le propos de cet ouvrage est plus modeste – il s’intéresse à l’histoire des chambres à coucher au long du XVIIIe siècle –, on est néanmoins invité à déambuler dans ces pièces dont les habitants nous convient à partager les cérémonies, puis, peu à peu, l’intimité. On pénètre en 1702 dans la chambre du roi ; en 1756, on se glisse parmi les invités de la marquise du Deffand, qui fait de sa chambre un lieu mondain où s’échangent bons mots et confidences ; une vingtaine d’années plus tard, par le trou de la serrure, on découvre un lieu de libertinage ; et nous voici en 1806 invités chez les Vitet, dont on partage l’intimité familiale et dont on entend l’épouse s’inquiéter de perdre sa « chambre à soi ». Un regard éclairant sur ces espaces intimes que l’on visite parfois et qui, sous la plume de l’historienne de l’art Claire Ollagnier, se peuplent et se transforment sous nos yeux.
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La chambre et l’intime
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°748 du 1 novembre 2021, avec le titre suivant : La chambre et l’intime