Peindre l’âme russe : c’est l’aspiration du peintre Ilia Répine, et le titre de l’exposition que le Petit Palais consacre à cet artiste qui fut l’un des plus grands de Russie.
C’est aussi ce qu’entreprit son contemporain, Léon Tolstoï, dans Guerre et Paix,à travers ses personnages, vibrant de vie. Or, les deux hommes étaient amis. Un jour d’octobre 1880, l’écrivain à la longue barbe grisonnante était entré dans l’atelier du jeune peintre, déjà renommé, qui s’en était trouvé bouleversé. À la suite de cette visite, il écrivit à son illustre aîné, et une correspondance se noua. Elle se changea bientôt en une amitié qui dura une trentaine d’années. Les éditions Vendémiaire publient les lettres que Répine adressa non seulement à Tolstoï, mais aussi à son épouse et à sa fille Tatiana, dont on devine qu’elle ne lui était pas indifférente. Au fil de sa plume, de 1880 à 1913, s’esquissent les visages de cette Russie dont il donna à voir l’âme dans ses toiles. Les portraits en couleurs qu’il réalisa de la famille de Tolstoï et de ses proches achèvent de donner vie à cette piquante correspondance.
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Ilia Répine, lettres à Tolstoï
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°750 du 1 janvier 2022, avec le titre suivant : Ilia Répine, Lettres à Tolstoï