XIXe. Auteur de multiples romans, Patrick Tudoret a longtemps vécu à La Rochelle (Charente-Maritime).
Dans cette biographie de l’artiste majeur de cette ville maritime, Eugène Fromentin (1820-1876) dépeint d’un style enlevé une existence dense bien que peu romanesque. Il faut dire que Fromentin, loin d’être guetté par l’hybris, ne commet guère d’excès. Mais cette personnalité marquée par la fidélité – à sa famille, ses amis, ses souvenirs – est profondément attachante par son autocritique permanente. Célébré pour ses toiles orientalistes, résultat de ses voyages en Algérie ou en Égypte, Fromentin pose un regard désabusé sur ses succès. Condamné à répéter les mêmes motifs de cavaliers arabes pour satisfaire les goûts du public, il prend la peinture, son gagne-pain, en lassitude. Et la voie littéraire comme vraie conquête. Son roman psychologique inspiré par son grand amour de jeunesse (Dominique, 1863) ou ses chroniques arabes sont, bien que peu connues du grand public, aujourd’hui considérées comme des monuments de plume.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Fromentin biographié
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €éditions Les Belles Lettres, 282 p., 19 €.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°505 du 6 juillet 2018, avec le titre suivant : Fromentin biographié