Théâtre - L’image d’ouverture est saisissante : sur la toile du fond du plateau apparaît le visage de Poutine.
Une metteuse en scène, alter ego d’Ariane Mnouchkine, crie sa révolte, attrape le rideau jusqu’à ce que l’image se brouille… Ce spectacle sera politique. Il faudra remonter le temps, à la naissance de la Russie communiste, pour savoir pourquoi nous vivons une nouvelle guerre aux portes de l’Europe. L’ambition est forte et renoue avec cette recherche des origines qui rendent nécessaires les productions du Théâtre du Soleil. Puis se met en place la virtuosité de la mise en scène, comme toujours dans ce lieu utopique fondé il y a soixante ans, même quand les spectacles ont moins d’envergure. Ici, nous sommes conviés à une plongée dans l’Histoire, en trois moments. On ne verra que le premier volet (1917, la victoire sera entre nos mains). Les images magnifiques et la théâtralité pâtissent parfois d’un jeu expressionniste trop marqué, dû aux masques et à la présence de voix off, mais on finit par prendre le train d’une fresque épique d’une rare puissance.
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Comment ça a commencé ?
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°784 du 1 avril 2025, avec le titre suivant : Comment ça a commencé ?