Elle fut la première femme égyptologue, conservatrice en chef du département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre.
Sans elle, les temples d’Abou Simbel, en Haute-Égypte, auraient été engloutis par les flots au moment de la construction du nouveau barrage d’Assouan. Christiane Desroches Noblecourt batailla pour convaincre le président Nasser, puis l’Unesco, de sauver ces trésors d’Égypte. Grâce à sa ténacité, les colosses nubiens furent découpés, les temples du site démontés, pour être reconstruits à l’abri de la montée du fleuve. Dans une biographie trépidante, Claudine Le Tourneur d’Ison, qui fut son élève à l’École du Louvre, raconte la vie de cette héritière de Champollion, qui risqua aussi sa vie en s’engageant dans la Résistance pendant l’occupation allemande et mit à l’abri les chefs-d’œuvre égyptiens du Louvre. Le récit de la vie de cette femme qui éblouit deux millions et demi de visiteurs avec ses grandes expositions sur Toutânkhamon, puis Ramsès II, aurait pu être grandiloquent. Il n’en est rien. Dans un style enlevé, cette biographie se lit comme un roman.
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Christiane Desroches Noblecourt
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°758 du 1 octobre 2022, avec le titre suivant : Christiane Desroches Noblecourt