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Galeriste

Cérès Franco, pour un art sans frontières

Par Alexia Lanta Maestrati · L'ŒIL

Le 17 décembre 2019 - 141 mots

Brésilienne d’origine, Cérès Franco s’installe à Paris dans les années 1950 après avoir fait ses études à New York.

Commissaire d’exposition et galeriste (L’Œil de Bœuf), elle présenta tout au long de sa vie « un art sans frontières » où se sont côtoyés la nouvelle figuration française, l’avant-garde brésilienne et des artistes venus de cercles moins définis. Parmi les plus célèbres des plasticiens qu’elle a montrés, citons Yvon Taillandier, Corneille et Chaïbia Talal. Injustement moins reconnue que certaines de ses consœurs de l’époque, comme Iris Clert ou Denise René, elle intéressa pourtant des grands noms comme Pierre Restany, Henri Chopin et, plus récemment, Jean-Hubert Martin, qui signe la préface de cet ouvrage. Ce premier livre consacré à cette galeriste d’exception est un écrit pointu et théorique, pour initiés, rédigé par un l’historien de l’art et spécialiste de la littérature comparée, Raphaël Koenig.

Cérès Franco, Pour un art sans frontières, Raphaël Koenig,
Lelivredart, 120 p., 20 €.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°730 du 1 janvier 2020, avec le titre suivant : Cérès Franco, Pour un art sans frontières

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