C’est une culture exceptionnelle qui se développa, du IVe siècle avant notre ère au IVe siècle après Jésus-Christ, autour du village de Dông Son, situé dans le nord du Vietnam actuel.
Là, huit siècles durant, furent conçues des œuvres longtemps confidentielles, voire inconnues, que Jean Paul Barbier-Mueller, découvreur infatigable, collectionna éperdument. Cette publication, articulée autour de l’ensemble conservé dans le musée genevois éponyme, donne à voir la richesse et la virtuosité de ces objets de bronze (vases, situles, tambours, lampes ou haches) d’une remarquable originalité, quoique fécondée par les traditions de la Chine. Si les photographies et les doctes contributions permettent assurément de dévoiler une culture méjugée, les failles de l’édition (traduction ingrate, notices scindées, maquette flottante) laisseront au lecteur des regrets, mais aussi un désir, celui d’aller voir les pièces in situ afin d’approcher au mieux ces chefs-d’œuvre et cette passionnante histoire du goût.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Art de Dông Son
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°750 du 1 janvier 2022, avec le titre suivant : Art de Dông Son