« Dans mes notes, je lis : danger lumineux. Formule qui décrit assez bien l’effet que Breton produisait naguère. Maintenant, la clarté a tout envahi », écrit le poète Charles Duits après la mort de l’auteur du Manifeste du surréalisme dont on célèbre cette année le centenaire
C’est cette vive et douloureuse clarté que raconte André Breton a-t-il dit passe. Charles Duits a rencontré Breton en 1942, à New York. Il était alors un poète de 17 ans. Dans ce texte paru trois ans après la disparition d’André Breton en 1966, réédité aujourd’hui avec une préface d’Annie Le Brun, l’auteur raconte l’histoire de leur amitié scandée de grâces, de longs silences et de retrouvailles, en même temps qu’il brosse un portrait sublime de Breton : on découvre le chef de file du surréalisme dans sa délicatesse, son dépouillement, ses paroles lumineuses et incisives, entouré de ceux qui forment alors avec lui la constellation surréaliste – sa femme Jacqueline Lamba, ainsi que Max Ernst, Man Ray, Roberto Matta, Marcel Duchamp.
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André Breton, danger lumineux
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°778 du 1 septembre 2024, avec le titre suivant : André Breton, danger lumineux