Après avoir délaissé la place du Sablon pour s’installer dans un château du Brabant wallon, la Dieleman Gallery invite à découvrir la sculpture contemporaine du Zimbabwe en quelque 500 pièces.
GEMBLOUX. Zimbabwe signifiant “maison de pierre”, l’idée de montrer au public belge une sélection de sculpteurs contemporains venus de ces terres riches en pierres de couleur semblait aller de soi. Et il est vrai que les matières brillent d’une qualité rare. De la serpentine à la stéatite, elles y rayonnent d’une vocation symbolique. L’exposition en rend compte. Divisée en deux sections, “The Colour of Stone” met en évidence la richesse chromatique de la pierre, alors que dans “Myth and Magic”, sa vocation symbolique se révèle dans la présence des esprits qui jaillissent de la matière à peine dégrossie. L’ensemble est imposant, mais parfois loin de la tradition que le Musée de Tervuren honore au même moment avec “Zimbabwe. Témoins de pierre” (jusqu’au 30 avril 1988). Telle qu’elle est présentée, l’exposition ne manque pas de courage et va provoquer des discussions. Elle affirme comme une “nouvelle tendance” ce que d’autres feraient relever au contraire d’une perte d’identité et de substance dans un univers voué à l’uniformité planétaire. Une question, cependant : une exposition dont la finalité est la vente peut-elle demander le même prix d’entrée que le Musée de l’Afrique centrale ? Reste la magie d’une matière qui avait tant brillé dans Grand Zimbabwe, la capitale mythique du royaume shona.
ZIMBABWE : THE ART OF THE FUTURE, exposition-vente jusqu’au 18 janvier 1998, Dieleman Gallery, château de Petit-Leez, 129 rue de Petit-Leez, Gembloux, tél. 32 81 64 07 32, tlj sauf lundi et mardi 10-18h, entrée : 200 FB.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Zimbabwe en Hesbaye
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°48 du 21 novembre 1997, avec le titre suivant : Zimbabwe en Hesbaye