Doublé fantastique pour un printemps moderne. Le 11 mai, une création suprématiste de Malevitch, composée d’un rectangle rouge et d’un rectangle noir sur fond blanc, est vendue à l’American Craft Museum de New York par Philipps. Conservée par le Museum of Modern Art depuis 1936 avec 20 autres pièces venues du Landesmuseum de Hanovre – grâce à Alfred Barr désireux de sauver les œuvres du peintre des menaces nazies –, cette toile de 1920 avait dû être restituée en 1999 aux descendants de l’artiste russe. « Depuis la mort de Malevitch, assure Dan Klein, le directeur international de la maison de ventes, devenue récemment filiale du groupe LVMH, aucune peinture à l’huile exécutée de sa main n’a
été mise aux enchères. Outre son extrême rareté, cette œuvre est l’un des témoignages les plus passionnants de l’histoire de l’art. » À Cheverny, le 4 juin, Me Rouillac vend Les Voiles à Chatou de Vlaminck, une toile fauve de 1905 estimée 10 MF. Il n’est pas question ici de comparer les deux œuvres mais il est intéressant de noter que ce ne sont pas forcément les maisons de vente les plus grandes qui drainent la « marchandise » la plus prometteuse.
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Vlaminck et Malevitch sont dans un bateau
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°516 du 1 mai 2000, avec le titre suivant : Vlaminck et Malevitch sont dans un bateau