Emmanuel Moatti transfère sa galerie au 20 rue de l’Elysée, dans le huitième arrondissement de Paris, et partagera cet espace avec Nicolas Joly à partir de début juin. Spécialisés dans la peinture et le dessin ancien, les deux jeunes marchands souhaitent une galerie à vocation plutôt \"privée\".
PARIS. Ce nouvel espace en rez-de-chaussée, sans vitrine sur rue, est "vaste, agréable et lumineux" et se situe "à quelques mètres des locaux de la galerie Charpentier, désormais repris par Sotheby’s", souligne Nicolas Joly. Amis d’enfance, Emmanuel Moatti et Nicolas Joly souhaitent travailler en "synergie" et participer ensemble à des foires, tout en conservant leurs affaires et leurs activités propres, sans s’associer. Des expositions communes seront organisées par les deux marchands, qui ont la "même vision commerciale" et des domaines complémentaires. Spécialisé dans le dessin ancien, Nicolas Joly, 33 ans, était jusqu’à présent responsable de ce département à la galerie Yves Mikaeloff, avant que ce dernier ne mette un terme à son activité d’antiquaire, rue Royale, pour se tourner vers le conseil et la décoration. Emmanuel Moatti, 31 ans, quitte donc sa galerie du 134, rue du faubourg Saint-Honoré, ouverte début 1995, dont le domaine de prédilection est la peinture française et italienne des XVIIe et XVIIIe siècles. Il a été formé à bonne école dans la galerie paternelle du 77 rue des Saints-Pères, où il s’occupait plus particulièrement de peinture et de dessins anciens, spécialité avec laquelle il renoue aujourd’hui en collaborant avec Nicolas Joly. Un des objectifs de ce nouveau "tandem" est d’acquérir ensemble les plus belles "feuilles" de dessin qui passent sur le marché : l’union fait la force.
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Une galerie rue de l’Élysée
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°38 du 16 mai 1997, avec le titre suivant : Une galerie rue de l’Élysée