L’Olympia Antiques Fair, qui se tient du 23 au 28 février à Londres, accueille cette année 160 exposants européens, vingt de plus que l’an dernier. Cette foire, habituellement consacrée avant tout aux beaux-arts et aux antiquités, comprend également du mobilier Art nouveau, Art déco et de l’art contemporain.
LONDRES (de notre correspondante) - Nettement moins importante que ses cousines qui ont lieu en novembre et en juin, l’Olympia Fine Art and Antique Fair s’en distingue par sa flexibilité. Ainsi, l’an dernier, les organisateurs ont décidé de consacrer une section indépendante aux créations des jeunes designers, qui a reçu un accueil mitigé de la part de certains marchands de renom. En conséquence, les organisateurs poursuivent, de manière plus atténuée, leur politique de souplesse. Adrian Sassoon présentera des céramiques contemporaines non loin de mobilier et d’objets Art nouveau et Art déco qui feront cette année leur apparition sur les stands de Llicht & Morrison, Artemis, Gordon Morrison et Aviva. Cette foire, avant tout consacrée aux beaux-arts et aux antiquités, accueillera pourtant quelques marchands spécialisés dans l’art contemporain, comme Flying Colours, Offer Waterman, Jonathan Cooper et Paul Liss.
Une œuvre d’Edgar Maxence
On y retrouvera le noyau habituel de marchands de mobilier ancien, céramiques, argenterie, horlogerie, joaillerie, textiles, maîtres anciens et tableaux du XIXe siècle. Parmi ces derniers figure une œuvre récemment découverte du peintre symboliste français Edgar Maxence. Waterhouse & Dodd avaient fait l’acquisition d’une somptueuse aquarelle intitulée Junon, réalisée par l’artiste dans les années 1890 et conservée dans son cadre original. Lorsque, pour la nettoyer, l’aquarelle a été retirée de son cadre, une autre peinture a été découverte, Le chant des anges signé Maxence, particulièrement bien conservée, malgré l’auréole en relief qui avait été effacée. Les deux œuvres seront exposées côte à côte.
Chez Cook of Marlbourgh sera mise à l’honneur une élégante paire de fauteuils sculptés de Gainsborough, initialement commandés par le duc de Bolton. Les amateurs d’argenterie anglaise admireront les soupières de 1763, minutieusement ciselées en forme de coquillage et décorées de têtes de sangliers, exposées par Marks Antiques. Parmi les plus beaux bijoux proposés par la Guilded Lily, figure un collier en or et écaille de tortue monté avec corail et diamants, une création de Boucheron.
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Une foire éclectique
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°75 du 22 janvier 1999, avec le titre suivant : Une foire éclectique