Karsten Grave inaugure sa galerie de Milan, qui s’ajoute à celle de Cologne et de Paris, avec une exposition consacrée à Cy Twombly, absent depuis longtemps de la scène milanaise.
Un autre Américain à Milan : Ford Beckmam jusqu’au 7 mai chez Gian Ferrari Art Contemporain ; l’exposition est rythmée par les trois périodes qui ont caractérisé son travail, depuis "Clown" jusqu’aux recherches sur la chair et la peau humaines. Trio d’Américains à Milan, devrait-on dire, puisque la galerie Milano présente tout le mois d’avril une série de travaux sur papier réalisés ces vingt dernières années par l’abstrait Kenneth Noland.
L’art américain marque aussi en partie la scène vénitienne. L’atelier Barnarbo accueille jusqu’au 30?avril six jeunes œuvrant entre la rigueur minimaliste et l’abstraction : sous le titre "New York - New York" sont regroupés Howey, Mc Clelland, Ostendarp, Row, Eckart et Lukas. À partir de la mi-avril, la Venice Design expose le français Robert Combas avec quinze œuvres des années 86-87.
À Turin, Susana Solano, sculpteur reconnue, est attendue chez Persano du 19 avril jusqu’à l’été avec de nouvelles installations. Toujours dans le domaine de la sculpture, la capitale piémontaise offre une rétrospective depuis le néo-minimalisme de Solano jusqu’à l’abstraction classique de Giò Pomodorò : "Tensions" est le titre de l’exposition qui réunit des œuvres de 1958 à 1993 et qui inaugure jusqu’au 12 mai le nouvel espace que la galerie Berman consacre à la sculpture contemporaine.
À Rome, Sperone expose tout le mois d’avril deux jeunes artistes présentés à la biennale de Venise de 1993 : des œuvres récentes du danois Kirchoff et une peinture à l’huile longue de 3 mètres intitulée "Evolution" du New-yorkais Alexis Rokman. On pourra voirs le néo-conceptuel Gerhard Merz chez Pino Casagrande à partir du 15 avril.
À Naples, Lucio Amelio rend hommage en avril à Robert Mapplethorpe, dix ans après la première exposition qu’il a consacrée au photographe américain : il expose un "Journal napolitain" de Mapplethorpe, depuis le portrait du même Amelio dans l’antre de la sibylle de Cumes jusqu’aux images funèbres de l’église du Purgatorio ad Arco en passant par le porte-avions Saratoga dans le golfe de Naples.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Un tour des galeries : Italie
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°2 du 1 avril 1994, avec le titre suivant : Un tour des galeries : Italie