Ce mois-ci, Christie’s propose un drôle de repas lors d’une dispersion d’œuvres surréalistes. Le catalogue présente les pièces à vendre sous forme d’un menu classé en entrées, poissons, viandes, fromages ou desserts. La mise en bouche commence avec un petit pastel d’Odilon Redon flanqué de deux toiles de Max Ernst. Au rayon des poissons, des œuvres de Masson, Picabia et Tanguy introduisent une peinture de Edward Wadsworth, On est bien au bord de la mer. Ceci n’est pas une pomme de René Magritte est l’une des œuvres phares de la vente qui donne la tonalité générale. Quant à la sculpture de Salvador Dalí, Buste rétrospectif de femme, ornée d’épis de maïs et d’une baguette de pain, elle pourrait être servie tout au long de cet incroyable buffet arrrosé par l’étrange breuvage que pourrait contenir la Composition cubiste de Magritte, peinte sur une bouteille de vin.
LONDRES, Christie’s, 7 février.
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Un repas surréaliste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°523 du 1 février 2001, avec le titre suivant : Un repas surréaliste