« Sell the House, Sell the Car, Sell the Kids » (« Vendez la maison, vendez la voiture, vendez les enfants »). À la fin des années 1980, Christopher Wool se fit remarquer par les messages provocateurs de ses toiles.
C’est une œuvre de cette période, FO/OL, en lettres noires sur fond blanc, qui a valu à l’artiste américain né en 1955 de battre son record de vente le 15 février dernier chez Christie’s, à Londres,
à 4,9 millions de livres (5,8 millions d’euros)… Le prix d’un beau Basquiat vendu quelques jours après.
Mais qui connaît vraiment Christopher Wool, ce maître du pattern painting et de la peinture à la bombe aérosol ? En France, certains auront peut-être vu en 2006 l’exposition que lui a dédiée le Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg. Et les visiteurs les plus attentifs de la Fiac 2008 auront pu apprécier son travail sur le stand de la galerie new-yorkaise Luhring Augustine qui lui consacra un solo show.
Chacun pourra en tout cas se faire une idée de son évolution, grâce à l’exposition programmée à Paris du 30 mars au 19 août au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, qui rassemble une trentaine d’œuvres de grand format peintes après 2000 – le Guggenheim de New York lui consacrera une importante rétrospective en 2013.
Paraît aussi aux éditions Taschen une monographie très complète. Cet ouvrage d’abord tiré en édition limitée, dans une version de luxe à 3 500 euros et une version « collector » à 1 000 euros) sort aujourd’hui dans sa version grand public, à 49,99 euros. Un prix d’appel inversement proportionnel à la notoriété exponentielle de l’artiste. Ou comment une œuvre cristallise soudain l’air du temps.
Lire la chronique de l'exposition Christopher Wool
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Tout roule pour Wool ! Ou quand le marché fixe la température
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°645 du 1 avril 2012, avec le titre suivant : Tout roule pour Wool ! Ou quand le marché fixe la température