Ventes aux enchères

SVV Anaf

Temps forts lyonnais

Par Armelle Malvoisin · Le Journal des Arts

Le 24 juillet 2007 - 456 mots

LYON

Dans un mois de février peu dynamique en France, Jean-Claude Anaf éveille l’appétit des collectionneurs à Lyon.

LYON - Jean-Claude Anaf présente les 18 et 19 février, en son hôtel des ventes de Lyon, sa toute première vente de l’année à s’inscrire dans les « Temps Forts », un concept qui réunit les meilleurs objets dans toutes les spécialités depuis la haute époque jusqu’à l’art contemporain. Que la période soit creuse ne constitue pas un obstacle. « Cela nous donne une très bonne visibilité, et cela fonctionne bien. Les collectionneurs n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent, et les marchands ont toujours besoin de renouveler leur stock », commente Étienne de Baecque, commissaire-priseur associé. Depuis son arrivée chez Anaf, il y a deux ans, ce dernier a contribué à développer les « Temps Forts » avec une périodicité de cinq vacations par an. Ces ventes sélectives pluridisciplinaires, organisées à grand renfort de marketing international, sont accompagnées d’un catalogue très illustré et largement diffusé. « Nous sommes plus “international” que la plupart des maisons de ventes parisiennes à Drouot. Les plus grosses enchères partent généralement à l’étranger », constate Étienne de Baecque. Ainsi du Portrait de Polaire, une huile sur toile de Jean Sala vendue le 27 février 2006 à un amateur italien pour un montant de 156 500 euros, un record mondial.

Belles surprises
La sélection de mobilier comprend des pièces des Hache, célèbre dynastie d’ébénistes grenoblois, mais aussi un secrétaire de dame, en placage de citronnier marqueté de croisillons d’amarante et de pois, dans des encadrements à triple filet, d’époque Louis XVI, estampillé Lacroix et estimé 60 000 euros. Est également proposé un rare et spectaculaire meuble du XIXe, d’époque Napoléon III, en placage d’ébène et bois teinté noir rehaussé de plaques en porcelaine de Saxe à décor de scènes galantes dans le goût du XVIIIe, estimé 100 000 euros. La section des tableaux modernes offre de belles surprises tels Les Fiancés, huile sur toile de Paul Sérusier, datée de 1920, estimée 85 000 euros ; Marée montante de Maxime Maufra, peinture de 1896 provenant de la galerie Durand-Ruel, estimée 28 000 euros ; une rare composition abstraite signée Man Ray, huile sur carton datée 1923 et estimée 30 000 euros, ou encore deux huiles sur toile de Francis Picabia datant de sa période post-impressionniste, Vue de Notre-Dame et Vue des quais de la Seine, estimées respectivement 70 000 euros et 80 000 euros.

LES TEMPS FORTS DE ANAF ARTS AUCTION

vente les 18 et 19 février à Lyon Brotteaux-L’Hôtel des ventes, 13 bis, place Jules-Ferry, 69000 Lyon, tél. 04 37 24 24 24 ; expositions publiques : le 16 février 14h-18h, le 17 février 10h-12h et 14h-18h, le 18 février 10h-12h, www.anaf.com

ANAF TEMPS FORTS

- Experts : Guillaume Dillée (meubles et objets d’art des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles) ; Laurence Fligny (haute époque) ; Agnès Sevestre-Barbé et Amaury de Louvencourt (tableaux modernes et contemporains) ; Olivier Houg (tableaux contemporains) ; Tina Bernaerts (tableaux du XIXe) ; Cabinet Turquin-Mauduit-Étienne (tableaux anciens) ; Alain Cano (dessins, estampes et gravures) - Estimation : 2,5 millions d’euros - Nombre de lots : 438

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°253 du 16 février 2007, avec le titre suivant : Temps Forts lyonnais

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