PARIS
PARIS - La Biennale Paris, le nouveau nom de la Biennale des Antiquaires, vient de se doter d’une nouvelle commission chargée de sélectionner les galeries qui participeront à l’événement du 12 au 18 septembre prochain sous la nef du Grand Palais.
Au total, elle rassemble six membres de droit (issus du bureau du conseil du Syndicat national des antiquaires) contre cinq l’an passé et huit personnalités indépendantes (contre neuf en 2016).
À bien y regarder, cette commission semble plus disposer à accueillir de l’art ancien que de l’art moderne et contemporain. D’une part, l’ancien président de la commission 2016, Henri Loyrette, encourageait la présence de l’art moderne au sein du Grand Palais – à dose homéopathique – alors que Christopher Forbes, le président de la commission 2017, moins. D’autre part, la composition de la commission suit la même mouvance : parmi les six membres de droit, François Laffanour, favorable à l’art moderne, n’est plus là. À sa place figurent Éric Coatalem, marchand en tableaux anciens et Benjamin Steinitz, antiquaire spécialisé en XVIIIe. Concernant le groupe des personnalités indépendantes, il n’y a plus ni Robert Landau, marchand international en art moderne et contemporain (qui ne refait d’ailleurs pas la Biennale cette année), ni Marin Karmitz (fondateur de la société MK2, grand collectionneur d’art contemporain). Ceux qui restent en poste, le Prince Amyn Aga Khan et Gary Tinterow (directeur du Musée des beaux-arts de Houston) se rattachent à l’art ancien, à l’exception du mécène et PDG de IDI investissement Christian Langlois-Meurinne, très éclectique dans ses choix. Quant aux nouveaux entrants, ils sont « estampillés » art ancien : Roxana Velasquez (directrice exécutive au San Diego Museum of Art) ; Jean-Louis Remilleux et Jacques Garcia.
Enfin, l’arrivée d’Alain-Dominique Perrin (à la tête du groupe Richemont et ancien président de Cartier) au sein de cette commission ne laisse que peu de doutes sur le retour de la haute-joaillerie, absente à la dernière édition.
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SNA, l’art ancien en force
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°474 du 3 mars 2017, avec le titre suivant : SNA, l’art ancien en force