Le 20 décembre 2013, la cour d’appel de Paris a infirmé une décision ayant qualifié de contrefaçons de l’œuvre d’Arman deux tables Togo éditées par la société Albert Desjobert.
Les deux objets avaient été saisis à la demande de Corice Canton avant d’être soumis au feu des enchères publiques, la veuve de l’artiste arguant que leurs dimensions s’avéraient suspectes. Cependant, Arman avait concédé à titre exclusif ses droits d’exploitation sur son œuvre à la société de sa fille née d’un premier lit, qui confia la fabrication desdites tables à la société poursuivie. Par ailleurs, les tables avaient été créées avant le décès de l’artiste et après authentification de celui-ci, et bénéficiaient en outre d’une inclusion dans le catalogue raisonné établi par sa biographe officielle et dans les archives de la Fondation Arman. Les différences de dimension résultent uniquement des modèles, des époques et des commandes spéciales, à l’instar de celle demandée par Madame Canton. Exécutrice testamentaire de l’artiste, cette dernière doit ainsi composer avec les droits acquis par les autres enfants d’Arman.
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Sans contrefaçon, deux tables d’Arman sont authentiques
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°406 du 31 janvier 2014, avec le titre suivant : Sans contrefaçon, deux tables d’Arman sont authentiques