Roederer et la photo, c’est une longue histoire, qui dure depuis une douzaine d’années. Pourquoi la célèbre marque de champagne s’est-elle engagée dans ce mécénat ?
La réponse de son président est sans appel : « Parce que tout simplement nous aimons cet art et que notre métier “d’artisan contemporain du vin” nous rend sensibles et nous rapproche naturellement de toute forme d’art », souligne Frédéric Rouzaud. C’est la force d’une maison familiale que de faire ses choix en toute indépendance. C’est en 2011 que Louis Roederer, élevé au rang de Grand Mécène de la culture, crée sa « Fondation Louis Roederer pour l’art contemporain », afin de structurer et pérenniser la politique de mécénat menée par la maison depuis 2003 auprès de grandes institutions culturelles et d’artistes confirmés ou émergents. Roederer est notamment très engagé auprès de la Bibliothèque nationale de France dont elle soutient les expositions. « Nous avons choisi de soutenir la BnF et son exceptionnel patrimoine photographique il y a près de vingt ans. À la fois pour la richesse créative et très accessible de cet art, et parce que la BnF en est le dépositaire et le garant le plus évident depuis l’origine », poursuit Frédéric Rouzaud. Il y a neuf ans, la fondation a institué en partenariat avec l’institution une bourse de recherche pour la photo dotée de 10 000 euros. Roederer soutient aussi le festival Planche(s) Contact à Deauville et le Concours Étudiants qui y est lié. Du 31 mars au 11 juillet, la maison sera également, après l’exposition Lucien Clergue [photo], le mécène de l’exposition Seydou Keïta au Grand Palais.
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Roederer, accro de photo
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°689 du 1 avril 2016, avec le titre suivant : Roederer, accro de photo