Est-ce un hasard si vous avez exposé Blutch en 2009, année où il a reçu le Grand Prix d’Angoulême ?
Je connaissais son travail depuis longtemps et le suivais de près… J’étais donc ravie que son talent soit récompensé à Angoulême. Cela dit, si le festival est important pour la reconnaissance d’un parcours artistique, cela n’influence pas directement notre programme d’expositions.
Quel est à votre avis l’impact d’un prix ou d’une exposition au Festival d’Angoulême sur la cote d’un artiste ?
Angoulême donne une véritable reconnaissance aux artistes et permet de mettre en avant un album auprès du grand public. Mais cela n’a pas d’incidence directe sur les prix des planches originales. Ainsi, j’ai exposé Art Spiegelman en 2009, avant son Grand Prix en 2011. L’exposition, sa première en France, a eu beaucoup de succès à la fois en termes de fréquentation et de vente d’originaux : sa cote était déjà établie. Mais il est vrai qu’à l’occasion du Grand Prix d’Angoulême, Art Spiegelman a à nouveau monté une exposition dont il a confié le commissariat à la galerie Martel qui le représente. Elle a ensuite voyagé à la BPI du Centre Pompidou, au Ludwig Museum de Cologne ou encore au Jewish Museum de New York et au Musée des beaux-arts d’Ontario. Ce qui, de fait, a une réelle influence sur une cote.
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Rina Zavagli-Mattotti, Galerie Martel
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°676 du 1 février 2015, avec le titre suivant : Rina Zavagli-Mattotti, Galerie Martel