Le marché est complètement international. Selon moi, il en existe deux types : les collectionneurs « de mur » et les collectionneurs « de boîtes ». Or, ceux qui s’intéressent aux photos anciennes ne les accrochent pas au mur, contrairement aux collectionneurs de photos modernes et contemporaines.
Qu’il s’agisse de portraits, de nus, de paysages ou de natures mortes, c’est d’abord la nouveauté. Aujourd’hui, même si l’on note un léger essoufflement, le marché se porte très bien pour les nouveautés, les pièces inconnues. Mais il est vrai que la photo d’architecture des années 1860 à 1880 rencontre moins d’intérêt qu’il y a quinze ans.
Pour celles du XIXe, la qualité de l’image est essentielle. La photo doit être en parfait état. Si l’image est toute pâle par exemple, même d’un grand nom, elle ne vaut rien. On passe de zéro à 20 000 ou 30 000 € pour une photo de Le Gray en bon état. Le portrait iconique de Rimbaud à 17 ans (1871) par Étienne Carjat s’estime 40 000 à 60 000 €, par exemple. Le prix va être aussi fonction de l’histoire de la photo, de sa provenance, de la popularité du photographe – même si le nom à lui seul ne suffit pas –, de l’intérêt du sujet ou non…
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Questions à… Christophe Goeury, expert en photographie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°769 du 1 novembre 2023, avec le titre suivant : Questions à… Christophe Goeury, expert en photographie