Quel rôle le Salon de Montrouge joue-t-il dans l’émergence d’une nouvelle scène en France ?
Je pense qu’il joue un rôle un peu structurant, comme les Ateliers de l’ARC ou la Biennale de Paris en leur temps. Nous nous efforçons d’associer une prospection large et ouverte et une sélection rigoureuse et pluraliste. Ce phénomène n’est pas réservé au champ artistique, c’est l’ensemble de la société qui réfléchit, je crois, aux meilleurs processus pour faire émerger les personnalités, les intelligences, d’où qu’elles viennent.
Une nouvelle période s’ouvre-t-elle pour l’art français ?
La précédente génération était en effet presque exclusivement issue des grandes écoles nationales des beaux-arts. C’est très dans l’esprit français les grandes écoles, les castes, l’esprit de corps… L’inconvénient, c’est le risque d’uniformisation, de conformisme, la reproduction du modèle. À l’opposé, certains des artistes les plus remarqués au dernier Salon de Montrouge ont des parcours beaucoup moins orthodoxes. Les jeunes artistes ont très bien compris qu’ils devaient savoir aller chercher eux-mêmes les références ou les enseignements dont ils ont besoin pour progresser dans leur pratique.
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Question à... Stéphane Corréard
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°628 du 1 octobre 2010, avec le titre suivant : Question à... Stéphane Corréard