Quels sont les pièges à éviter dans l’art africain ?
D’abord, il ne faut pas chercher à acquérir des objets au-dessus de ses moyens. Cela provoque frustration et découragement, et peut aussi conduire à acheter des objets qui ont l’air d’être ce que l’on désire mais qui ne le sont pas : des copies ou des faux. Rechercher la trop bonne affaire conduit aussi à prendre des risques inutiles : les objets ont un prix, il faut toujours se demander pourquoi on vous propose un objet à un prix trop attractif. La bonne affaire véritable est l’achat d’un bon objet à son prix. Enfin, il faut acheter de l’art africain seulement à des gens de métier, délivrant une facture avec photo et descriptif précis. Ce document fait office de certificat et reste valable longtemps en cas de litige. Mieux vaut s’adresser à de bons experts et à des marchands spécialisés de renommée internationale. Deux avis sont toujours utiles, trois sont plus justes. Et il faut se méfier des faux collectionneurs qui font du commerce en chambre et ne présentent aucune garantie. Ces derniers sont nombreux et séduisants, souvent bons connaisseurs, donc d’autant plus dangereux.
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Question à… Pierre Amrouche
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°626 du 1 juillet 2010, avec le titre suivant : Question à… Pierre Amrouche