Martin Parr a régulièrement évoqué la révélation que fut pour lui l’œuvre de Tony Ray-Jones (1941-1972) alors qu’il commençait à étudier la photographie au Manchester Polytechnic, en 1971..
Paris. En 2013, le National Science and Media Museum à Bradford (Angleterre) organisait d’ailleurs l’exposition « Only in England by Martin Parr and Tony Ray-Jones », née de la plongée du photographe de Magnum dans les archives de Tony Ray-Jones détenues par le musée. Et la Martin Parr Foundation consacrait au photographe britannique en 2019 à Bristol une monographie s’accompagnant d’un ouvrage coédité avec RRB Photobooks, disponible en français chez Published By Maison CF.
« Son imagerie m’a montré ce qui était possible de photographier dans mon propre pays », rappelait alors Martin Parr. Les liens tissés par la Galerie Clémentine de la Féronnière avec Martin Parr et sa fondation, au travers d’un intérêt pour les photographes anglais, offrent aujourd’hui une exposition « Martin Parr - Tony Ray-Jones » que l’on savoure pour son regard tout en malice sur le mode de vie des Anglais au bord de la mer, l’été, à travers ses clichés noir et blanc.
Le mélange dans l’accrochage des deux signatures permet de mesurer l’influence qu’ont eue les photos de Ray-Jones réalisées dans les années 1960 sur la saisie de ce même littoral par Martin Parr dix ans plus tard. Pour ce dernier, tous les tirages modernes (30 x 40 cm, édition ouverte) sont à 3 600 euros, entre 15 000 et 20 000 euros pour les tirages vintage, contre 4 000 euros pour chacun des quatre rares vintages en 28 x 35 cm de Ray-Jones.
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Quand Tony Ray-Jones influençait Martin Parr
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°573 du 17 septembre 2021, avec le titre suivant : Quand Tony Ray-Jones influençait Martin Parr